Le monde absurde de Dave

9.13.2006

Dawson... ou une histoire sombre dans une vie ordinaire

Mercredi 13 septembre 2006. Cette journée s'annonçait ordinaire. Le temps était gris, mausade. Ce matin, une jeune fille de 20 ans se lève, comme à tous les jours, prend la direction de l'école et emprunte peut-être même le métro qui sera bloqué indirectement à cause d'elle, au courant de l'après-midi. Mais ça, elle l'ignorait. Elle est allé à ses cours du matin et, le midi, s'est dirigé vers la cafétéria du Cégep avec quelques amis comme à l'habitude. Journée ordinaire.

Cependant, le destin en a décider autrement. Un fou entre armé dans l'établissement et se met à tirer partout. Elle est atteinte par la rafale de balle. Une scène de tuerie, scénario classique... Résultats: 2 morts, la fille et le fou-furieux, et une vingtaine de blessés. Vous connaissez l'histoire, pas besoin de plus de détails. (NDLC*: Moi je la connais l'histoire...)

Ce qui m'amène à prendre conscience d'une chose. Personne ne peut prédire précisément sa mort. Surtout dans d'aussi fatales circonstances. Cette victime, en se levant ce matin ne savaient pas qu'elle vivait ses dernières heures.

Il m'arrive parfois d'en prendre conscience, dans mes moments de philosophie intenses. Il est possible que je meurs demain. Il y a rien de morbide là-dedans, c'est le destin. Dans ces fameux moments de réflexion, j'essaie de comprendre pourquoi j'ai peur de la mort. Au fond, peu importe nos apréhensions par rapport à ce moment, quand il arrive, il arrive! Donc, la peur est inutile. Cependant, les éléments qui composent ma crainte sont la peur de souffrir, bien sûr, et d'avoir des remords. Pour le premier, je ne peux rien faire, mais c'est tout le contraire pour le deuxième. Je ne veux pas finir ma vie avec l'impression d'avoir manqué quelque chose, de ne pas avoir assez profité de tel ou tel moment, d'avoir manqué une occasion ou tout simplement de ne pas avoir pris de temps avec mes amis et ma famille.

On ne connait pas son destin. Moi, j'ai décidé que j'allais mourir en paix. Peu importe quand, dans 50, 70, peut-être même 100 ans, je l'espère! Je vais profiter de la vie, avec la conviction que je vis chaque moment au plus fort du possible.

*NDLC: Note de la coloc, c'est moi qui corrige ses textes...**

**Explication de l'explication: Émilie, pour ceux qui ne la connaissent pas, est assitante-réalisatrice aux nouvelles à TVA. Elle a beau avoir le nez dans les nouvelles toute la journée, elle m'avoue elle-même ne pas savoir ce qui se passe dans l'actualité! Bravo Émile!

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