Le monde absurde de Dave

10.25.2006

L'automne... oufff....

J'éprouve encore l'envie d'écrire des choses sur mon blog, mais comme toute résolution que l'on fait, on finit par moins la respecter.

Ah sacré automne!

-Je suis moins assidu sur mon blog.
-L'entraînement semble avoir pris le bord... pour l'instant!
-Mon budget semble être devenu "une simple suggestion", que je suis de moins en moins...
-Je ne sais pas pour vous, mais si j'étais Premier Ministre, je rendrais illégal le fais de se lever le matin!!

Mais malgré tout, je suis heureux. Je me laisse mener par ce qui arrive et ça me plaît.

Bon, je vais aller dormir... Question d'éviter de me transformer en zombie demain...

10.16.2006

"Non, mais j'ai rien à te dire!"

Dans la série des réalités de la vie, voici un autre épisode de ma vie de gars qui analyse beaucoup trop... Il y a des gens qui entrent dans votre vie, d'autres qui en sortent. De ces gens, j'ai cru remarqué 3 catégories bien spécifiques de personnes qui font parties de notre entourage.

Premièrement Il y a des amis naturels: la relation est bénéfique dans les 2 sens, rien n'est forcé. Ces relations dures plus longtemps, malgré que parfois elles s'effritent, mais en général, lorsque les deux personnes se revoient, c'est comme si le temps n'avait pas évolué.

Deuxièmement, il y a les amis circonstanciels: ceux qui se connaissent à cause de l'école, du travail ou à cause d'un situation bien spécifique. En général, lorsque la circonstance en question n'existe plus, la relation s'éteint.

Et finalement,il y a aussi les connaissances circonstantiels: semblable aux amis circonstanciels, mais en moins élaborés: des : "Salut!", "Comment ça va?" et des discussions précises sur des activités communes. Bref, rien de profond!

Mettons en situation les 3 types de relations.

Une personne entre dans l'autobus et aperçoit un amis du secondaire. Imaginons qu'il s'agit d'un amis naturel.

- Heille salut!!

- Comment ça va!!

- T'es rendu ou tu fais quoi...

- Blablabla...

La discussion est fluide et bilatérale. Les deux personnes trouvent de quoi à dire. Il n'y a pas de longs silences douloureux. La discussion dure plus de 5 minutes... Et la discussion a été agréable de chaque côté.

Maintenant, supposons la même scène, mais avec un amis circonstanciel.

- Heille salut!!

- Comment ça va!!

- T'es rendu ou tu fais quoi...

- À ben c'est cool!

- À la prochaine!

La discussion est semi-fluide. Les deux personnes se forcent pour trouver de quoi à dire, mais ça vient tout de même aisément. Il y a quelques silences, mais rien de grave. Et la discussion dure 5 minutes, mais c'est en masse!! Plus longue, la discussion aurait pu faire virer au désastre et se terminer en énorme silence jusqu'à l'arrêt du premier qui doit débarquer. Si le tout reste court, le sentiment post-discussion sera agréable.

Pour terminer, le même exemple avec une connaissance circonstantiel.

- Heille salut!!

- Salut!

(Silence)

- Comment ça va!!

- Bien...

(Silence)

- T'es rendu où? tu fais quoi?...

(Silence)

- À ben c'est cool! (Mensonge... on s'en "câlice"!)

(Silence... extrêmement long!!)

Ouch! Moment pénible! Premièrement, les regards se sont croisés et chacun a espéré que l'autre ne l'aille pas vu. Après multiples hésitations, il y a évidence: "il m'a vu! Je vais aller lui parler pour ne pas avoir l'air "cave". Erreur: tu n'as rien à lui dire! La discussion va nulle part et après avoir épuisé les sujets de base (comment ça va, tu fais quoi, tu vis où), un énorme malaise silencieux s'en suit. La rencontre se termine avec un "salut" beaucoup trop prématuré, parce que l'autobus est arrêtée à un feu rouge derrière trois voitures, ce qui fait que l'arrêt est trop loin pour que le chauffeur nous laisse sortir. Alors, la solution: fixer comme un épais la porte en attendant qu'elle s'ouvre, en faisant fît du malaise toujours présent.

En conclusion, pourquoi se casser la tête à essayer de faire quelque chose quand l'on sait qu'elle sera pénible. Après tout, si ces gens ne sont plus dans nos vies, c'est justement qu'il y a une raison: les points en communs n'étaient assez nombreux pour entretenir des conversations auparavant, alors ils le sont sûrement encore moins aujourd'hui! La prochaine fois, je saluerai la personne, je lui ferai un sourire et je m'assoierai plus loin.

10.10.2006

Les mystères de l'automne

Fallait que le travail reprenne pour que la chaleur reparte. Quel beau week-end! Le fond de l'air était un tantinet fresiquet, mais le soleil tapait et nous chauffait la peau: le bonheur! C'était probablement cette "saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique" de la chanson de Dassin que nous avons vécue.

Un gros week-end s'annoncait. Vendredi, "suprise-party" pour la fête d'une bonne amie (Bonne fête Ju!!!). Samedi dans le jour, tournoi de génie en herbe à Longueuil et souper en soirée avec des ami(e)s du secondaire. Un week-end bien rempli.

J'hésite toujours à dire au gens que je joue à Génie en herbe. On connait tous les préjugés: oui je suis un peu "nerds"... mais bon! Je ne joue toujours bien pas à Magic ou à Donjon-dragon... Je trouve cet activité vraiment enrichissante et le monde avec qui je joue est trippant. J'assouvis mon besoin de connaissance. Moi, ça me fait "tripper" de comprendre au bout du compte, c'est quoi la guerre de Cent ans... Le gens ne comprennent pas en général. D'où ma crainte d'en parler, mais au fond je m'assume pleinement. Je m'améliore et je prends confiance. Le tournoi a bien été, malgré ma condition physique qui n'avait rien à voir avec celle de Rocky avant un combat. Lendemain de veille...

Revenons d'ailleurs à cette soirée de vendredi qui s'enlignait bien: souper au resto "Les Saveurs" sur Laurier Est et sortie au Belmont par la suite. Dans toute ma nonchalance et n'ayant rien d'un métrosexuel, même si je savais que nous sortions ce soir là, je portais un t-shirt, mes jeans et je n'avais même pas pris la peine de me raser. Après tout... je n'allais pas là pour faire des rencontres et au fond, je n'étais pas dans le "mood" pour ça... Mais, on dirait que dans ces moments là, la vie s'acharne à vous démontrer le contraire. J'ai d'ailleurs passé le commentaire à une amie: "Check ben ça... Je suis tout décalice, pis pour me faire chier, c'est à soir que je vais rencontrer une fille intéressante..." Bingo! Pour une raison que j'ignore, j'avais fait une lecture assez juste du destin. Attention, j'ai peut-être été Nostradamus dans une autre vie.

Nous étions situé dans une salle à l'écart pour le souper, vu que nous étions un groupe. Par pur hasard, la blonde de mon patron s'adonne à entrer dans la salle où nous mangions. Elle cherchait les toilettes... Après quelques explications pour comprendre qu'est-ce qu'elle et nous faisons là, elle semble avoir un flash et... Voilà!

Elle se trouvait au restaurant avec une gang d'ami(e)s de son ancien travail et en particulier avec une fille dont elle m'avait parlé à quelques reprises et qu'elle m'avait souvent promis de me présenter. "Tu viendras, je vais te la présenter!!!" Est-ce parce que j'ai passé le commentaire auparavant, qu'inivitablement... Ça allait se produire!!! Je crois que je vais lire davantage sur cette fameuse loi... La loi de Murphy... hein, c'est ça je crois. C'est la loi qui dit que quand tu te fais une rôtie au beurre d'arachides et que tu l'échappes, assurément elle tombe du côté de la garniture... question de t'emmerder. Peut-être qu'en la maîtrisant je pourrais traffiquer ma vie et devenir millionaire! Ou bien, président des États-Unis!

Finalement, comme de raison, la fille est intéressante... Et moi j'ai l'impression de sortir d'un mauvais épisode de Virginie. Malgré tout, ça s'est tout de même bien passé. Comme si le destin choisissait toujours le moment le plus inattendu pour agir. Surtout que j'aurais bien pu ne pas voir du tout la blonde de mon patron... il y avait des toilettes juste à côté de la table où ils étaient assis!

10.02.2006

Tentation! Ô toi ma vilaine!

Il a des choses dans la vie que l'on ne peut absolument pas s'empêcher de faire. Dans ces cas là le rationnel et la bonne conduite à suivre prennent le bord! Je le sais... télécharger des chansons sur Internet c'est mal. Mais ceux qui me connaissent savent que je suis un "Ultimate Trippeux" de musique et que je peux vous entretenir une conversation sur l'introduction d'une chanson pendant une soirée complète, en élaborant d'abord sur les instruments, les influences... blablabla.

Ceux qui me connaissent, même depuis peu, savent aussi que j'aime beaucoup trop U2 et que je suis assez idiot pour payer mon billet 200$ pour les voir... J'aime et j'écoute beaucoup de bands différents, mais peu se trouvent dans mon club sélect des "groupes-pour-lesquels-je-vendrais-ma-mère-pour-les-voir". The Killers en fait parti...

Revenons à Internet et au piratage de mp3... Ça faisait déjà quelques semaines que j'attendais impatiemment la sortie du disque des Killers, sortie prévue demain, 3 Octobre. Énervé comme je suis, j'allais souvent voir sur Internet en espérant qu'un illuminé avait mis la main sur le disque en avance et l'avait mise en ligne... Hier, ma pensé magique s'est réalisé!!! Je l'ai trouvé!

OK, pour vous ce sujet peu paraître bidon, sans intérêt et complétement sans "punch"... Peut-être! Mais bon... J'ai écouté le disque. Et c'est bon!! Plus j'écoute, plus j'aime. Moins homogène que le premier. Ça sonne très "80's". Il y a des bouts où on croirait entendre une vieille chansons de U2 ou de Bruce Springsteen! Le chanteur se prend même pour Bono à un moment donné. Mais parmi tous ses influences assez évidentes, il y a tout de même un côté innovateur. Le son global de l'album est cool. Je le qualifirais de "New New Wave". Ça "hook". Ce n'est pas une pâle copie du 1er album, le groupe a évolué. C'est bon, mais de là à dire que c'est le meilleur album des 20 dernières années... C'est pourtant ce que nous avait promis Bradon Flowers, le chanteur du groupe. Bref, un mot aux Killers: "Continuer de faire votre bonne musique... mais arrêter donc d'être aussi pédant!"