"Non, mais j'ai rien à te dire!"
Dans la série des réalités de la vie, voici un autre épisode de ma vie de gars qui analyse beaucoup trop... Il y a des gens qui entrent dans votre vie, d'autres qui en sortent. De ces gens, j'ai cru remarqué 3 catégories bien spécifiques de personnes qui font parties de notre entourage.Premièrement Il y a des amis naturels: la relation est bénéfique dans les 2 sens, rien n'est forcé. Ces relations dures plus longtemps, malgré que parfois elles s'effritent, mais en général, lorsque les deux personnes se revoient, c'est comme si le temps n'avait pas évolué.
Deuxièmement, il y a les amis circonstanciels: ceux qui se connaissent à cause de l'école, du travail ou à cause d'un situation bien spécifique. En général, lorsque la circonstance en question n'existe plus, la relation s'éteint.
Et finalement,il y a aussi les connaissances circonstantiels: semblable aux amis circonstanciels, mais en moins élaborés: des : "Salut!", "Comment ça va?" et des discussions précises sur des activités communes. Bref, rien de profond!
Mettons en situation les 3 types de relations.
Une personne entre dans l'autobus et aperçoit un amis du secondaire. Imaginons qu'il s'agit d'un amis naturel.
- Heille salut!!
- Comment ça va!!
- T'es rendu ou tu fais quoi...
- Blablabla...
La discussion est fluide et bilatérale. Les deux personnes trouvent de quoi à dire. Il n'y a pas de longs silences douloureux. La discussion dure plus de 5 minutes... Et la discussion a été agréable de chaque côté.
Maintenant, supposons la même scène, mais avec un amis circonstanciel.
- Heille salut!!
- Comment ça va!!
- T'es rendu ou tu fais quoi...
- À ben c'est cool!
- À la prochaine!
La discussion est semi-fluide. Les deux personnes se forcent pour trouver de quoi à dire, mais ça vient tout de même aisément. Il y a quelques silences, mais rien de grave. Et la discussion dure 5 minutes, mais c'est en masse!! Plus longue, la discussion aurait pu faire virer au désastre et se terminer en énorme silence jusqu'à l'arrêt du premier qui doit débarquer. Si le tout reste court, le sentiment post-discussion sera agréable.
Pour terminer, le même exemple avec une connaissance circonstantiel.
- Heille salut!!
- Salut!
(Silence)
- Comment ça va!!
- Bien...
(Silence)
- T'es rendu où? tu fais quoi?...
(Silence)
- À ben c'est cool! (Mensonge... on s'en "câlice"!)
(Silence... extrêmement long!!)
Ouch! Moment pénible! Premièrement, les regards se sont croisés et chacun a espéré que l'autre ne l'aille pas vu. Après multiples hésitations, il y a évidence: "il m'a vu! Je vais aller lui parler pour ne pas avoir l'air "cave". Erreur: tu n'as rien à lui dire! La discussion va nulle part et après avoir épuisé les sujets de base (comment ça va, tu fais quoi, tu vis où), un énorme malaise silencieux s'en suit. La rencontre se termine avec un "salut" beaucoup trop prématuré, parce que l'autobus est arrêtée à un feu rouge derrière trois voitures, ce qui fait que l'arrêt est trop loin pour que le chauffeur nous laisse sortir. Alors, la solution: fixer comme un épais la porte en attendant qu'elle s'ouvre, en faisant fît du malaise toujours présent.
En conclusion, pourquoi se casser la tête à essayer de faire quelque chose quand l'on sait qu'elle sera pénible. Après tout, si ces gens ne sont plus dans nos vies, c'est justement qu'il y a une raison: les points en communs n'étaient assez nombreux pour entretenir des conversations auparavant, alors ils le sont sûrement encore moins aujourd'hui! La prochaine fois, je saluerai la personne, je lui ferai un sourire et je m'assoierai plus loin.
1 commentaires:
ahahahaha! ça donne presque le goût de vendre son char pour pouvoir prendre l'autobus et vivre cette merveilleuse expérience!
Super histoire
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