Un peu de vie au ralenti... Un peu de guit' sur la galerie
Voulez-vous bien me dire pourquoi on chiâle pour avoir des vacances pour faire plein de choses et une fois en vacances, on fout rien!! OK... Ça fait du bien de rien faire, mais on dirait que j'ai de la difficulté à me botter le cul pour profiter de mon temps-libre. L'inertie hein! Loi de la physique qui dit que la matière qui ne bouge pas aura encore plus tendance... à ne pas bouger! La matière qui compose mon corps répond trop bien à cette loi stupide. Mes vacances débutent. J'imagine qu'un moment donné on en revient et on se bouge un peu plus. Fin du plaidoyer...
Hier c'était la fête d'une bonne amie. J'ai revu des gens que j'aime beaucoup et ça m'a fait du bien. J'ai été heureux de constater que j'ai beau voir ces gens-là peu souvent, j'ai toujours autant de plaisir avec eux et rien ne change. Bon... Fini l'émotivité, mais on l'est toujours un peu plus quand on est "chaud", ou on le démontre plus en tout cas... Bref, soirée agréable.
Le plan de match cette semaine: Rien-foutage, visite de Tobie, bière avec la gang de radio, lancement du disque de "Un" avec Cath et voyage à Québec pour visiter mes ami(e)s de la capitale. Et pour terminer, sortie spéciale "Fin de rush" organiser par les boss le week-end prochain. Non mais est-ce que j'aurais finalement une vie par hasard?!
PS: Au lieu de vous foutre de ma gueule sur mes fautes stupides de français sur mon blogue quand vous me voyez, envoyez-moi donc un courriel pour me le dire! Merci
Le doux parfum des vaches... en chemin vers les Cantons
Ah la quiétude des Cantons de l'est! Il fait toujours bon revenir dans son coin de pays natal. Sherbrooke est une ville équilibrée: pas trop grosse, ni trop petite, grouillante de vie grâce au Cégep et à l'université, les services y sont adéquats et on trouve toujours de quoi à faire. C'est définitivement plus facile de s'y reposer: le stresse global le la ville étant moins élevé qu'à Montréal.
Il est toujours agréable de reprendre la 10, revoir les champs de la Montérégie et... les sentir aussi!! Il n'y a rien de mieux qu'une bonne odeur de fumier qui vous saisit jusqu'au plus profond des poumons. Les moments de ma jeunesse où mes parents m'amenaient dans la grande ville en faisant le chemin inverse me reviennent. (J'espère que vous avez pigé le sarcasme, je viens d'une région, mais pas de la campagne. Je m'habiturai jamais à ces odeurs...). Revoir les Appalaches et revenir dans la ville de ma jeunesse, celle où j'ai grandit et faite mes premières niaiseries!
Cependant, je crois que j'approuverais de la difficulté à revenir vivre ici. J'ai tenté à quelques reprises d'expliquer mon point de vu à ma coloc, qui elle n'est pas d'accord du tout avec moi: elle aime plus ou moins Montréal. Je suis un gars de défi. Professionellement, le domaine dans lequel je travaille offre beaucoup plus de possibilités dans la métropole. Ces possibilités et les moyens pour réaliser mes projets sont plus présent, mais mois facilement accessible. Génial! Une bonne raison pour me dépasser et tenter de faire l'impossible. Dans la facilité, il n'y a pas de plaisir... et la mettre dans les dents des gens qui ne t'y crois pas capable est encore plus jouissif!
En plus, je suis définitivement un gars urbain. Faut que ça bouge!!... Disait Stockwell Day! Je trippe quand je vais à New York! Quel belle ville! Montréal n'a pas la prétention d'être aussi dynamique. Disons que c'est plus dosé, et tant mieux. La créativité qui émane de Montréal m'a séduit. Je suis montréalais... Ce qui est génial ici, c'est de prendre le métro et en 10 minutes, voir des dizaines de spectacles de toutes sortes et essayer dix mille restos chinois, libanais, iraniens, tibétains!!! Vive la diversité!
Cependant, la quiétude de l'Estrie me relaxe, me fait du bien, pour quelques jours... Le temps de revenir au source. Revoir les vieux ami(e)s... Qui n'a pas besoin de se ressourcer! Mais à l'aube de repartir, l'envie de revenir dans la jungle sera plus forte. Montreal won't you let it calm down... chantait Mobile.
Dawson... ou une histoire sombre dans une vie ordinaire
Mercredi 13 septembre 2006. Cette journée s'annonçait ordinaire. Le temps était gris, mausade. Ce matin, une jeune fille de 20 ans se lève, comme à tous les jours, prend la direction de l'école et emprunte peut-être même le métro qui sera bloqué indirectement à cause d'elle, au courant de l'après-midi. Mais ça, elle l'ignorait. Elle est allé à ses cours du matin et, le midi, s'est dirigé vers la cafétéria du Cégep avec quelques amis comme à l'habitude. Journée ordinaire.
Cependant, le destin en a décider autrement. Un fou entre armé dans l'établissement et se met à tirer partout. Elle est atteinte par la rafale de balle. Une scène de tuerie, scénario classique... Résultats: 2 morts, la fille et le fou-furieux, et une vingtaine de blessés. Vous connaissez l'histoire, pas besoin de plus de détails. (NDLC*: Moi je la connais l'histoire...)
Ce qui m'amène à prendre conscience d'une chose. Personne ne peut prédire précisément sa mort. Surtout dans d'aussi fatales circonstances. Cette victime, en se levant ce matin ne savaient pas qu'elle vivait ses dernières heures.
Il m'arrive parfois d'en prendre conscience, dans mes moments de philosophie intenses. Il est possible que je meurs demain. Il y a rien de morbide là-dedans, c'est le destin. Dans ces fameux moments de réflexion, j'essaie de comprendre pourquoi j'ai peur de la mort. Au fond, peu importe nos apréhensions par rapport à ce moment, quand il arrive, il arrive! Donc, la peur est inutile. Cependant, les éléments qui composent ma crainte sont la peur de souffrir, bien sûr, et d'avoir des remords. Pour le premier, je ne peux rien faire, mais c'est tout le contraire pour le deuxième. Je ne veux pas finir ma vie avec l'impression d'avoir manqué quelque chose, de ne pas avoir assez profité de tel ou tel moment, d'avoir manqué une occasion ou tout simplement de ne pas avoir pris de temps avec mes amis et ma famille.
On ne connait pas son destin. Moi, j'ai décidé que j'allais mourir en paix. Peu importe quand, dans 50, 70, peut-être même 100 ans, je l'espère! Je vais profiter de la vie, avec la conviction que je vis chaque moment au plus fort du possible.
*NDLC: Note de la coloc, c'est moi qui corrige ses textes...**
**Explication de l'explication: Émilie, pour ceux qui ne la connaissent pas, est assitante-réalisatrice aux nouvelles à TVA. Elle a beau avoir le nez dans les nouvelles toute la journée, elle m'avoue elle-même ne pas savoir ce qui se passe dans l'actualité! Bravo Émile!
Ça vas-tu finir, par finir!!!!
Bon, dernière semaine de "rush" au boulot... Enfin! Je suis exténué! Brûlé! Fatigué! Mais Wow! Quel été au niveau professionel... J'ai vraiment avancé et j'en suis fier. Faut savoir reconnaître les efforts que l'on fait dans la vie et ce qui en résulte. C'est pas parfait encore, mais j'ai tenu le coup et les résultats me satisfaisent.
Je peux dire maintenant que je suis vraiment un concepteur-sonore. Je crois que mes "boss" sont content. Moi aussi. La vie est belle... Et ça c'est sans compter mon contrat de voix pour CKOI dont je ne suis pas peu fier. Merci Mike! ;)
On fini la semaine et après: REPOS! Je me suis jamais senti aussi épuisé, c'est étrange comme sensation. Une chance que j'étais en forme avant le début de l'infernale "rush", parce que sinon, je serais définitivement mort!! J'imagine dans les grands titres: "Un jeune travailleur meurt, au milieu de son studio!" ou bien mon épitaphe: "Le travail l'aura finalement achevé...". Vive la gym! J'en ai d'ailleurs pas assez fait durant la tempête (Cette constatation appartient à mon patron Mike. Ben quoi! En bon communicateur, on se doit de citer nos sources). L'entraînement aura donc fait son oeuvre aujourd'hui. J'étais une épave, je suis allé courrir et j'ai repris vie. Vive le tapis roulant!
Maintenant, ceux à qui j'avais parlé de mes projets d'automne... Je vous avais peut-être parlé de mon retour à l'impro: ce sera peut-être pour l'an prochain. Les cours à l'université: fini! J'avais foutrement pas le temps de faire mes devoirs! Et entre vous et moi, les devoirs ça craint! Pas de cours de ci ou ce ça... RIEN!! Un horaire avec des tas de trous cet automne. J'imagine déjà: "Mon Dieu, j'ai rien de prévu lundi soir, mardi non plus. Mercredi... rien, Jeudi... la paye! Sûrement du social... Vendredi... ehhh rien" Wow! Le paradis du temps libre!
Donc ceux que j'ai vu une fois en 6 mois, (Julie Bolduc t'es principalement visé par cette affirmation, mais à tous les autres aussi) vous pourrez m'appeler sans problème!!!! Je vais en avoir du temps! Et vous n'aurez plus de raison de ne pas le faire!
Bon, ceux qui me connaissent savent que je vais quand même pas rester chez nous à rien faire... Chassez le naturel et il revient... blablabla. Vous avez sûrement raison. Mais laissez-moi croire à ça au moins 2 semaines, question que mon cerveau se repose. Après, si vous avez un projet trippant à me proposer... vous savez mon numéro.
La dure réalité de l'humanité en format géant...
J'ai eu la chance, jeudi passé, d'aller voir une exposition vraiment intéressante au musée Juste pour rire. Cependant, elle ne contenait rien de drôle a priori. C'était la World Press Photos Exhibition: les photos des meilleurs photographes de presse du monde. En fait, c'est une revue de presse de 2005.
C'était hallucinant! La réalité frappe en pleine face. En général, tous les conflits d'actualité nous y sont imagés. Le tout commence avec un tremblement de terre au Cashmire, que j'avais oublié d'ailleurs. On nous y montre la guerre en Irak, la vision américaine face à ce conflit, le désastre de Katrina. Des images des différentes et très complexes guerres d'Afrique et j'en passe.. Les photos sont crus, vrais. Certaines sont même très difficiles à regarder.
C'est fou... On ne réalise pas la misère du monde. L'horreur que peuvent vivre ses gens, parfois même au quotidien durant toute leur vie. Nous de notre côté de l'Atlantique, on se tracasse avec des pécadilles. Des syndiqués font la grève pour gagner plus que 20$ de l'heure. On se chicane et dépensons des millions pour décider de l'emplacement d'un hôpital. On engueule la serveuse au restaurant, parce que notre bouffe n'est pas à notre goût... L'abondance nous a éloigné des vrais valeurs.
Aller voir l'exposition. Ça vaut vraiment le coup. Le coût d'entrée est seulement de 5$. Sinon aller voir les photos au
http://www.worldpressphoto.nl/.
Je suis tombé en amour!
Ce week-end quelque chose d'étrange m'est arrivé. Je me lève bien peinard samedi matin avec la ferme intention de ne rien foutre de la journée. Je vais me chercher de quoi faire à déjeuner et décide en revenant d'arrêter au dépanneur m'acheter un journal. J'hésite: la Presse ou le Devoir? Chose certaine je n'achèterai certainement pas le Journal de Montréal et de toute façon, il ne doit plus en rester, je reste dans le merveilleux quartier d'Hochelaga-Maisonneuve. À moins que je surestime les gens du coin en prétendant qu'ils savent lire... Une fois les achats complétés et les remerciements d'usage faits au petit chinois derrière le comptoir, je prends le chemin de la sortie. Et c'est là que ça s'est passé.
LA FILLE DE MES RÊVES! Elle est là, me regarde. Elle a un sourire à faire fondre n'importe quel gars et de ses yeux... ouf!!! Ébahi devant tant de beauté, la bouche grande ouverte et l'air vraiment ridicule, je tente de me resaisir, de dire quelque chose d'intelligent. "aaaghh... eee... WOW!"
WOW... c'est la seule que je trouve à dire. WOW!?!! Non mais tu penses aller où avec un
Wow!! pauvre idiot... Ça c'est le côté "player" au fond de moi qui arrive toujours en retard, au moment où la gaffe est commise et qui fini toujours par passé un commentaire du genre pour me faire sentir encore plus ridicule. Si je n'étais pas pris avec lui, je pense que je lui donnerais son quatre pourcent...
"Reprends ton calme David, vas-y... ça va bien"
Je me penche alors pour prendre le
Ici Montréal sur le présentoir dans le portique pour la voir de plus près. Catherine de Léan... Elle se tient à côté de Vincent Vallières et de celle dont je ne me souvient plus du nom qui jouait la fatiguante Vannessa dans
Watatatow sur la couverture de l'édition de cette semaine. Son sourire me fait complétement chavirer le coeur et je ne peux plus enlever mes yeux de la photo. Elle joue dans un nouveau film québécois et WOW quel femme!!!!
Bah... Trève de plaisantrie, si vous la connaissez... je vous ORDONNE DE ME LA PRÉSENTER SUR LE CHAMPS, SOUS PEINE DE NE PLUS VOUS PARLER...!!!!
Merci
Le petit David au Royaume du savoir et de la connaissance...
Aujourd'hui, c'est dimanche. Le temps est gris et frisquet. L'automne est en train de pousser l'été dehors. Le petit David s'éveille à la douce mélodie de son téléphone cellulaire, qui lui rappelle que ce matin, il va déjeuner en compagnie d'un vieil ami, sa coloc et une de ses amies. Le rendez-vous à lieu dans une petite place sur le plateau, plus précisément sur la rue de La Roche. Étant très mal indiqué et n'ayant pas d'enseigne (pour cause de rénovation de la façade), le petit David eu l'air un peu ridicule lorsqu'il s'arrêta devant la fenêtre du resto, regarda à l'intérieur voir si le groupe y était, partit et revint quelques instants plus tard puisque c'était le seul endroit possible du coin qui correspondait à la description... d'un restaurant! Normal qu'il ne les ai pas vu, le trio était au 2e étage, et de l'extérieur il n'était pas évident de deviner qu'il y en avait un! Le déjeuner fut sympatique et une fois terminé, chacun repartit faire ses petites affaires. Il prit alors le métro: direction chez lui!
Une fois arrivé à la station Berri pour y changer de ligne, David se souvint que la Bibliothèque Nationale n'était pas très loin. En fait, elle est collée à la station. Étant donné que la journée venait à peine de commencer, il aurait suffisament de temps pour explorer les lieux. La dernière fois qu'il avait eu ce flash, il était 17h un samedi et une seule étage était ouverte et le comptoir des abonnements était fermé. Cette fois-ci, il pourrait enfin assouvir sa curiosité et en profiter pour emprunter quelques livres, question de se cultiver un peu!
Aussitôt arrivé, première étape l'abonnement. L'attente ne fut pas trop longue. Un fois ce dossier réglé, il se dirigea sur les étages et entreprit sa recherche. Le problème dans ce genre d'endroit, c'est qu'il ne sait plus où donner de la tête, il y a trop de chose à voir!!!! Il fit donc, en premier, la découverte du laboratoire de langue. Il en profita pour faire une leçon d'allemand sur un des postes du labo. "Aujourd'hui, on apprend les couleurs!". En suite, il alla explorer la section d'histoire, monta au 3e dans la section des CD et DVD et termina sa visite en faisant un peu de lecture près d'une immense vitrine qui laissant pénétrer la lumière du temps gris et lui offrait comme paysage la rue Berri. Du bon temps!! Ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas pris. Les dernières semaines avait été très chargé au travail, qu'il avait mit sa vie en suspend. Il avait plus l'impression de survivre... Mais bon, il avait livré la marchandise, son patron était content et maintenant il avait l'impression que la vie recommençait.
Pour revenir à la bibliothèque, il faut mentionner à tout prix, c'est que le personnel est d'une gentillesse surprenante. Si vous avez le malheur d'avoir l'air le moindrement perdu ou être à la recherche de quelque chose, quelqu'un vous aborde en vous demandant: "Qu'est-ce que vous cherchez?" Cela n'a rien avoir avec le service chez IKEA, où il faut se battre avec les autres clients pour avoir le service d'un commis!
Bref, le petit David repartit avec son enthousiasme, cinq livres, deux documentaires en DVD et... du pain sur la planche pour les prochaines semaines, la date de retour est le 24 septembre!!!
Parce que la vie n'a aucun sens!
Bon...
C'est quoi l'histoire... Tout le monde semble "tripper" sur les Blogs. Non mais qu'est-ce que c'est que ça!! C'est quoi le fun de raconter sa vie sur un blog. Curieux comme je suis et connaissant quelques amies qui en tienne un, je décide donc quand même d'explorer cet univers dont le sens est, pour moi, mystérieux.
Je dois avouer que j'y ai fais des découvertes très intéressantes. Première visite, le blog de mon amie Manon. J'ai enfin un peu de nouvelles!! Faut dire que moi non plus je n'en donne pas souvent, mais bon... c'est une autre histoire, ne nous égarons pas du sujet. À force de naviguer de lien en lien, de blog en blog, je tombe sur le blog Taxi la nuit qui m'a particulièrement plus. Vraiment "hot"! Le gars raconte ces péripéties de chauffeur de taxi à Montréal. Et dieu sait que le gars doit en voir des affaires bizarres ici!!!
Autre découverte, le blog de Stéphane Dompierre. Oui oui l'auteur "D'un petit pas pour l'homme". Ma coloc est en train de le lire.... je vais m'y attarder quand elle l'aura fini! Le gars est définitevement vraiment drôle! Mon genre d'humour! J'y ai fais la découverte de Philippe Lalanne, auteur-compositeur- interprète ma foie... très prometteur!!! Regardez c'est le prochain Pierre Lapointe!Ouin... L'expérience m'a convaincu...
Encore une fois j'ai peut-être jugé un peu vite... ça l'air pas si mal de tenir un blog...PS: Si j'ai réussis mon français au secondaire, c'est définitivement à cause des exposés oraux... Je vais tâcher de faire attention aux fautes, mais ne soyez pas trop sévère avec moi...
